2021
La 56ème édition de Jazzaldia a été un grand succès. Les fans de Jazz ont répondu de manière exemplaire, avec enthousiasme, et ont rempli toutes les scènes, toujours avec une grande responsabilité, en respectant à tout moment les mesures de santé et de sécurité.
Des concerts inoubliables sur toutes les scène
Une excellente réponse du public lors d'une édition riche en stars
Pour la deuxième année consécutive, nous avons assisté à un Festival qui a dû s’adapter aux circonstances particulières dans les quelles nous vivons, avec une jauge réduite et des masques obligatoires.
15 des 27 concerts payants ont affiché complet : 5 àTrinitate Plaza Keler, 5 au Škoda San TelmoMuseoa, 3 des 5 concerts au Kutxabank Kursaal Auditorioa, 1 à Chillida Leku et 1 au FCC Victoria Eugenia Antzokia. Dans l’ensemble, les 27 concerts payants ont atteint un taux de vente de 90%.
Trinitate Plaza Keler a accueilli 10 concerts sur 5 soirées consécutives, qui ont affiché complet.
Dave Douglas et Franco D’Andrea ont ouvert le bal avec un concert au cours duquel le trompettiste américain et le pianiste italien se sont livrés à un dialogue musical imaginatif et merveilleux. La soirée a été clôturée par Cécile McLorin Salvant, l’une des voix féminines les plus intéressantes du Jazz, accompagnée par le magnifique Sullivan Fortner au piano.
Jeudi 22 juillet, nous avons pu profiter d’une grande soirée cubaine au cours de laquelle deux pianistes se sont imposés face au persistant sirimiri (bruine) de Saint-Sébastien. La soirée a débuté avec Gonzalo Rubalcaba, au meilleur de sa forme au piano, et Aymée Nuviolaà la voix impressionnante. Le deuxième concert a débuté par la remise du prix Donostiako Jazzaldia à Chucho Valdés. Le pianiste cubain a reçu avec émotion le même prix “Donostiako Jazzaldia” remis à son père, Bebo Valdés, il y a 18 ans, et a ensuite donné un concert au cours duquel il a démontré qu’il est toujours l’un des meilleurs pianistes de latin Jazz.
Vendredi 23 juillet, nous avons pu nous régaler avec deux pianistes de génie. La soirée a débuté avec Marco Mezquida, qui a présenté son dernier projet, Talismán. Le minorquin était débordant d’énergie et, comme toujours, plein de talent. Ensuite, un pianiste géant, le maître des maîtres Kenny Barron, nous a offert une soirée de Jazz merveilleux, accompagné par un Steve Nelson au vibraphone non moins inspiré, un superbe Peter Washington à la contrebasse et un colossal Jonathan Blake à la batterie.
Le samedi 24 juillet, la soirée, diverse et passionnante, a été dominée par deux femmes. La première à monter sur scène a été Naïssam Jalal accompagnée de ses Rythms of Resistance; l’atmosphère était remplie d’une magie chaude et de sérénité exquise, un équilibre merveilleux entre la musique de l’orient et de l’occident. Le deuxième concert de la soirée a mis en vedette la voix incomparable de Noa, accompagnée par la guitare de Gil Dor et le piano d’Iñaki Salvador en invité spécial. Ensemble, ils ont émerveillé un public qui a fini par chanter Txoria Txori et La Vie est Belle.
Enfin, le 25 juillet, deux figures majeures du Jazz avec leurs trios respectifs : le pianiste Brad Mehldau, lyrique et brillant, et le guitariste Bill Frisell, magistral et unique dans sa sonorité. Un grand final pour une édition où la scène la plus symbolique du Jazzaldia a une fois de plus offert des moments inoubliables de la plus haute qualité artistique.
Dans le Kutxabank Kursaal Auditorioa, nous avons pu assister à 5 grands concerts, un par soirée.
Mercredi 21 juillet, José James, avec sa voix spectaculaire, pleine de style et de charisme, a placé la barre très haut dès le début.
Le lendemain, Buika, avec son style très personnel, a émerveillé un public qui, impatient de voir et d’entendre la chanteuse des Baléares, avait déjà réservé toutes les places disponibles, plusieurs jours auparavant.
Le vendredi 23, c’était au tour de Jorge Pardo et Niño Josele, qui ont rendu un hommage passionné à leur ami récemment décédé, le grand Chick Corea.
Le samedi 24, c’était au tour du jeune et brillant pianiste italien Giovanni Guidi, qui a rendu hommage au saxophoniste argentin Gato Barbieri – dont les performances au Jazzaldia ont été particulièrement marquantes – à la tête d’un sextet stellaire avec des musiciens américains et transalpins dans ce qui, pour beaucoup, a été l’un des meilleurs concerts de cette édition du Jazzaldia.
Enfin, le 25 juillet, l’une des meilleures voix actuelles, Sílvia Pérez Cruz, dans sa pleine maturité, a interprété ses chansons les plus récentes avec le Farsa Circus Band, au cours d’un concert plein de beauté et de sensibilité, délicat et subtil, mais en même temps intense.
Le mercredi 21 juillet, à 12h30, La Locomotora Negra a reçu le prix Donostiako Jazzaldia et, ensuite, ses musiciens ont donné un concert fantastique pour marquer leur 50e anniversaire, démontrant qu’au moment de prendre leur retraite, ils sont au meilleur de leur forme.
Du 22 au 25, également à 12h30, le Jazzaldia a accueilli la septième édition de JazzEñe, un festival organisé par la Fondation SGAE dont l’objectif est de faire connaître et de promouvoir au niveau international la carrière des musiciens de Jazz espagnols. Quatre séances doubles ont réuni le meilleur du Jazz espagnol : le jeudi 22, Ariel Brínguez Quintet et Caminero Quintet ; le 23 juillet, les trios de deux grands pianistes, Daniel García et Chano Domínguez ; le 24, le quintet catalan Smack Dab et le trio galicien Sumrrá ; et enfin, le dimanche 25, la trompettiste Alba Careta et le duo andalou Manolo y Curra.
Tous les matins à 11h, dans le cloître du San Telmo Museoa, les fans ont rempli les 120 places disponibles pour profiter du piano, sans accompagnement et sans amplificateur, dans un lieu unique, à l’ atmosphère intime et délicieuse.
Franco D’Andrea, grande figure du Jazz italien, maîtrisant aussi bien les langages traditionnels qu’avant-gardistes, nous a séduits avec son élégance le 21 juillet. Les 22 et 23, avec deux programmes différents, le Polonais Marcin Masecki, innovant et singulier, a rendu hommage au grand Thelonious Monk le premier jour, et nous a replongés dans l’atmosphère du ragtime le second, deux concerts qui resteront dans la mémoire du public. Marco Mezquida, magistral, a reçu une ovation du public le 24 juillet. Et enfin, le dimanche 25, Iñaki Salvador nous a offert un programme varié avec des clins d’œil à des compositeurs qu’il admire comme Chick Corea, Keith Jarrett, Bach et Duke Ellington.
Cette année, deux concerts ont eu lieu à Chillida Leku, dans un cadre incomparable, entouré d’art et de nature, où le public a pu apprécier la musique installé sur l’herbe fraîche en regardant le coucher du soleil.
Le dimanche 18 juillet, lors d’une séance pré-festival, la chanteuse Cécile McLorin Salvant avec le pianiste Sullivan Fortner ont enchanté le public avec une musique qui correspondait parfaitement à l’atmosphère bucolique du lieu. Le 24, Marc Ribot, avec son trio Ceramic Dog, a fait le contraire, avec un concert magnifique et énergique dans lequel l’imprévisible guitariste et chanteur a montré son côté le plus combatif et vindicatif.
25 concerts ont été organisés à Frigo Gunea et Guuk Gunea, 5 par jour, tous gratuits et avec un public nombreux qui, à plusieurs reprises, a atteint la capacité maximale de 800 personnes.
Nous avons pu assister aux concerts des 10 groupes locaux sélectionnés pour cette édition, des 4 groupes sélectionnés pour le Katapulta Tour et des 5 groupes locaux sélectionnés pour avoir sorti un album au cours des deux dernières années. A tous ces artistes se sont joints les quintettes de Jean Toussaint et d’Éric Séva.
Quelques données
- 18 concerts ont été proposés en streaming, 9 depuis la Trinitate Plaza Keler, et 9 depuis le FCC Victoria Eugenia Antzokia.
- À ce jour, nous comptons plus de 12 000 visionnages des concerts de cette année sur notre chaîne Youtube.
- Nouvelle application Jazzaldia : téléchargée par 750 personnes qui ont fait une utilisation quotidienne moyenne de 19 minutes et 45 secondes.
- Sur les réseaux sociaux, nous avons atteint un total de 37 000 followers.
En un seul clic
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Concerts de 2021Revoir
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Programme du JazzaldiaVoir le programme
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Photos du FestivalVoir sur Flickr
Affiche
Txikijazz
TxikiJazz a offert 4 concerts matinaux, deux à Guuk Gunea et deux à Kutxa Kultur Tabakalera. Les enfants ont pu savourer, dans une ambiance familiale, la musique de Hollywood Band Kids, Swingtronics, GhostNumber et Oreka TX.