2022

Cette année, grâce au rétablissement de la jauge maximale et au maintien des sièges numérotés, 8 concerts ont eu lieu sur la Plaza de la Trinidad, qui a affiché complet 3 jours sur 4.

Le premier jour de la Trinitate Plaza, le 22 juillet, Hiromi, accompagnée d’un quatuor à cordes, a donné un concert magistral, en clôture d’une soirée japonaise qui avait commencé avec M¡ho Hazama dirigeant le Musikene Summer Big Band.

Le 23, Steve Coleman & Five Elements a offert un concert qui restera dans la mémoire de ses fans. Ensuite, l’irrévérencieux et trublion Louis Cole nous a offert un concert singulier.

Le 24, Amina Claudine Myers, qui avait reçu le prix Donostiako Jazzaldia en reconnaissance de l’ensemble de sa carrière, a donné un concert en hommage aux groupes de gospel noirs des années 50. Lors du concert suivant, nous avons pu écouter Ben Lamar Gay, visionnaire, spirituel et complexe.

Les concerts de la Trini se sont clôturés avec la saxophoniste Lakecia Benjamin, qui a réinterprété des thèmes composés par Alice et John Coltrane. Et la touche finale de cette édition a été apportée par Diana Krall, qui, devant un public fidèle, avec sa voix, son piano et sa façon de jouer, a démontré sa proximité et son affection pour un public, une scène et une ville qui lui sont particulièrement chers et qu’elle considère les meilleurs d’Europe.

L’auditorium Kursaal a affiché complet tous les jours, sauf le 24 juillet où il nous a manqué 400 billets pour atteindre la pleine capacité de 1 800 personnes.

Avec une grande variété de styles, l’auditorium Kursaal a accueilli 5 concerts d’une très grande qualité artistique. Calexico, le premier jour, a fait vibrer le public avec sa musique américano-mexicaine. Gregory Porter, le 22, avec sa voix puissante, a une fois de plus démontré qu’il est l’un des meilleurs chanteurs de Jazz au monde. Iggy Pop, infatigable, a survolté une salle comble, avec un public debout dès les premiers instants, au cours d’une soirée que l’on peut qualifier d’historique. Le 24, c’était au tour de Yann Tiersen qui, accompagné d’un impressionnant dispositif visuel, a proposé son Electronic Set. Et enfin, le 25, le grand maître, Herbie Hancock, a prouvé une fois de plus qu’il est l’un des plus grands de l’histoire du Jazz, interprétant beaucoup des morceaux les plus brillants de toute sa carrière.

Cette année, comme l’année dernière, le FCC Victoria Eugenia Antzokia a accueilli la huitième édition de JazzEñe. Tous les concerts ont été suivis par une moyenne de 650 personnes qui ont pu apprécier 8 propositions musicales de grande qualité : Oreka TX, Chico Pérez, Verónica & Javier Sánchez, Carlos Sarduy Quartet, Moisés Sánchez, Daahoud Salim Quintet, Berta Moreno et Ernán López-Nussa.

Le 25, en dehors de JazzEñe, et avec un théâtre pratiquement plein, Marco Mezquida et Juan de la Rubia se sont produits à quatre mains, au piano et à l’orgue, réinterprétant des pièces de Bach dans un concert absolument magistral.

Cette année, nous avons enfin pu récupérer la grande scène sur la plage et profiter de neuf grands concerts. Le 20 juillet, Simple Minds a déployé toutes ses armes pour célébrer ses 40 ans de carrière, et le public les en a remerciés par une présence massive et enthousiaste. Le 21, Mulatu Astatke, l’un des deux lauréats du prix Donostiako Jazzaldia de cette année, a donné un concert hypnotique et évocateur ; ensuite Curtis Harding a captivé le public avec son « slop ‘n’ soul ». Le 22 juillet, The Excitements ont offert une soul et une R’n’B énergiques, puis la plage s’est mise à danser au rythme de la pop punk rafraichissante et festive de Carolina Durante. Le 23, This Is The Kit a présenté son indie-folk exquis ; ensuite Vintage Trouble a fait un tabac avec sa guitare soul et son chanteur, Ty Taylor, qui a fini par sauter sur le sable pour chanter parmi le public. Keler Gunea a clôturé le 24 juillet avec les très puissantes Pillow Queens et León Benavente qui, avec leur vibrant live, ont fait de la plage une fête.

Cette année, nous avons répété le format des concerts de piano solo dans le cloître du musée San Telmo. Concerts dans lesquels, sans amplification d’aucune sorte, nous offrons la possibilité de profiter du piano avec une jauge réduite et dans un lieu aussi magique que le cloître du musée.

Quatre pianistes, tous de très haut niveau, ont offert cinq concerts : L’Ukrainien Vadim Neselovskyi a interprété sa Odessa Suite lors d’un concert dont les bénéfices seront reversés à Tchernobyl Elkartea ; le 22, Craig Taborn nous a plongés dans son univers avec un concert puissant et entièrement improvisé ; le 23, Sofiane Pamart a joué ses propres pièces devant un public de jeunes qui suivent le pianiste français ; et les 24 et 25, Benny Green, toujours au plus haut niveau, a proposé deux programmes différents en hommage aux artistes qu’il admire.

Les terrasses bondées ont accueilli des groupes de styles et d’origines différents. Une large représentation de groupes basques, sélectionnés par le biais de la ‘Sélection de Groupes Locaux’ du festival, a témoigné du grand moment que vit le Jazz basque : Carla Sevilla 5tet, Horde, Eva Alcaide, Musika Eskola Big Band, Caligrama, Trío Zemí, Gregario de Luze, Aldapeko Basque Latin Jazz, Hirukote, Swingin’ Bayonne. Il y avait également des propositions intéressantes du circuit guipuscoan Katapulta Tour (Mikel Moreno, Kyxo, Teko Maisin et Rumbing Lips) mais également des artistes internationaux de renom aux parcours brillants : Sharon Clark, The International Classic Jazz All Stars, Bruce Barth Trio + Terell Stafford, Federico Buccini & Jemma label et Atrisma.

Notre espace chill out par excellence, Nauticool, a accueilli les concerts du duo franco-anglais J-Silk et sa recette de soul, hip hop et musique électronique. Le Fnac Foruma, quant à lui, a proposé des concerts de Nat Simons et Èlia Bastida & Joan Chamorro. Cinq concerts ont eu lieu à Garbera, deux à l’extérieur et trois à l’intérieur. Broken Brothers Brass Band, Patáx, The Excitementes, Sara Mansilla et Bruce Barth Trio se sont produits sur cette nouvelle scène.